mardi 18 mai 2010

- Et hop, et hop, et hop.

Tu as raison, je suis amoureuse. Je suis amoureuse à sens unique. L'amoureuse perdue dans ses joues rougissantes. L'amoureuse cachée au fond de ses fossettes. La fausse menteuse.

Oui, les amours à sens unique sont les plus puissants.

-> C'est totalement hors-sujet, mais ça fait un bien fou d'exterioriser.

lundi 17 mai 2010

- 2H37.

Parce que, après tout, cela n'a plus aucun sens. On avance et puis voilà. Et puis j'me dis : combien de boîtes de maïs, de thon ou de sardines infâmes ai-je ingurgité ? Combien de soirées ai-je passé seule dans ma chambre moniale à attendre que les heures se déroulent, avec une cruelle mélancolie ? C'est normal tout ça.

Les premiers adieux aujourd'hui. Dire ces mots à des gens que l'on commençait à peine à connaître et qui s'en vont déjà ailleurs. "Oh mais pars pas à Paris, ça sera moins drôle sans toi !". Merci. C'est bien la première à avouer cela. Mais je sens déjà les liens se dissiper, se volatiliser. Comme si de rien n'était. Depuis toujours je déteste les fins. C'est inhumain, tout simplement. J'vais partir et personne ici ne verra la différence. Une de plus ou de moins, en quoi cela vous importe-t-il ? Pour vous, rien n'aura changer et ce sera la même chose. Finalement je fuis, encore, de nouveau. Tout comme je l'ai fais en partant à Montpellier. Je ne veux pas de racines, pas de pied-à-terre, aucune sûreté. Laisser en plan un tas de choses inachevées, des esquisses d'amitié, des questions sans réponses, des problèmes non résolus, des phrases oubliées..Parce que tout le monde aura oublié cette jeune fille aux allures d'artiste, un peu ronde, rêveuse, passant plus de temps ailleurs que sur la terre ferme, se gavant de films et de musiques jusqu'à l'overdose, absente (trop souvent), se dissimulant derrière un pauvre sourire sans conviction, si joyeuse quand l'alcool coule dans ses veines et si nostalgique les matins difficiles..Personne ne saura, n'a cherché à comprendre, à savoir, à connaître. Ou si peu. Que du vent. Je ne suis qu'une ombre, qui passe, qui n'était que de passage en ces lieux. Comme à mon habitude je me volatilise. Je ne reste jamais. Mon baluchon jeté sur une épaule, des clous en guise de semelle et j'avancerais au grès des chemins sinueux que je connais par coeur. Et puis regarder défiler des sourires et de la joie sur les photos et se dire que ce n'était qu'éphémère. Tenter de s'en convaincre malgré les émotions et les sentiments. Je ne suis que le miroir d'une autre que je ne connais pas encore, que je ne rencontrerais peut-être que dans un futur, lointain ou proche, si Dieu le veut, si Dieu a quelque chose à voir là-dedans.



S'en souvenir comme d'hier, décision prise sans préméditation, en discutant avec une copine et m'entendre dire "Moi de toutes façons j'me casse, j'monte à Paris. J'veux plus d'cette vie où jamais demain ne veut dire quelque chose". Une grande phrase à la con parmis tant d'autres. Mais en raccrochant me rendre compte que j'allais le faire. Pas des paroles en l'air. Remplir un sac de choses et d'autres sans importance, qu'est-ce qu'on enmène ? La gare, la queue au guichet et un billet de première classe alors que pas une tune... Pour le symbole, pour pas débarquer là-bas come une putain d'crevarde...

Je sens que tout recommence, que la petite fille m'abandonne de nouveau. Reviens. Personne ne m'en croyait capable. Auriez-vous oublié que j'adore relever les défis, même idiots ?

jeudi 13 mai 2010

- J'ai une autre maladie : j'écris.

Nostalgie ( ou "mal du pays") : est un sentiment comprenant souvent une mélancolie, accompagnée d'un envoûtement par rapport à des souvenirs. La plupart du temps, ce sentiment est provoqué suite à un manque d'une certaine époque que l'on a vécue et que l'on a apprécié vivre ou que l'on se plait bien à croire agréable a posteriori. Ce manque est souvent provoqué par la perte ou le rappel d'un de ces éléments passés.




- We're not cool / We're free.



JAMAIS TRISTES.
JAMAIS ÉGOÏSTES.


mardi 4 mai 2010

- Alice in Wonderland.










Il y a un endroit comme nulle part ailleurs. Un monde plein de merveilles, de mystères et de dangers.
On dit que pour y survivre il faut être complètement fou. Heureusement, je le suis.



- Cecilia. Simon & Garfunkel.

Cecilia, you're breaking my heart
You're shaking my confidence daily
Oh, Cecilia, I'm down on my knees
I'm begging you please to come home

Cecilia, you're breaking my heart
You're shaking my confidence daily
Oh, Cecilia, I'm down on my knees
I'm begging you please to come home
Come on home

Making love in the afternoon with Cecilia
Up in my bedroom (making love)
I got up to wash my face
When I come back to bed
Someone's taken my place

Cecilia, you're breaking my heart
You're shaking my confidence daily
Oh, Cecilia, I'm down on my knees
I'm begging you please to come home
Come on home

Jubilation, she loves me again
I fall on the floor and I'm laughing
Jubilation, she loves me again
I fall on the floor and I'm laughing