samedi 30 janvier 2010

- Et regarder la vie tant qu'y'en a.

La danse des souvenirs est bien macabre.

J'abandonne. Point.

mercredi 27 janvier 2010

- Et si ce soir, j'ai pas envie de rentrer chez moi ?

Un blog uniquement dédié aux critiques de cinéma, en tant qu'amateur évidemment -> http://www.critiquedecine.blogspot.com/

dimanche 24 janvier 2010

- Tes parents auront peur de moi, enlève toi !















Les poissons ne pleurent pas, ou alors ça n' se voit pas.
Peut-être nagent-ils dans leurs larmes, c'est un chagrin qui a du charme.









lundi 18 janvier 2010

- Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants.


Alors que tout le monde huait "Remboursez !" et "Ooooh nan allez vas-y là !" durant le petit, infime, minuscule problème technique qu'a rencontré le projectionniste durant la diffusion d'Invictus, ma tête ne désirait crier qu'une seule chose "Donnez nous la suite s'il vous plaît, c'est tout ce que ces gens demandent poliment !", car pour rien au monde j'aurais arrêté le film lorsque Matt Damon entre dans le stade pour le match final. Cela aurait été trop bête et si injuste ! Même en sachant la fin (je ne vous le cache pas, l'Afrique du Sud gagne le match contre la Nouvelle-Zélande, mais peu importe, là n'est pas le climax du récit..), je voulais encore et encore boire ce flot d'images, avaler goulûment cette musique aux accents africains, et que ces frissons me parcourant le corps à la seule vue d'une foule acclamant les champions de la Coupe du monde de rugby, ne cessent jamais, jamais, jamais..J'avais la chair de poule, ça en est quasi-terrifiant desfois. Mon souffle se coupe, mon coeur bat la chamade, mes poils se hérissent et des frissons me parcourent entièrement. Comme certains ressentiraient ces symptômes avant de sauter à l'élastique, quand ils deviennent parents, quand ils sont amoureux, avant un examen ou en croisant le regard d'une personne éblouissante, moi je les subis en visionnant tout bêtement un film. Je pense que ce n'est pas une maladie incurable, l'hyper-sensibilité doit bien se soigner..

Je suis contente, quand j'entends du bruit dans le couloir, de fuir mon cocon meurtrier et de me mêler à de vraies personnes, bien réelles, pas uniquement des personnages de fictions, aussi sympathiques soient-ils bien sûr. J'aime les discussions avec mon coloc'. Bien que je l'appelle à 5h du matin en ayant un peu bu, il ne m'en veut pas et on continue de parler cinéma jusqu'à ne plus avoir de salive en réserve. Il me parle de lui, de sa copine, de son école d'art, de ses doutes, et j'aime l'écouter, il me fait rire et durant un court instant, j'en oublie mes peines, mes larmes et mes excursions sur le petit balcon enfumé. On parle, on partage nos ressentis par-rapport à tel ou tel film, à cette scène-là plus qu'à une autre. C'est bon.

Et ce soir, tout est si étrange. Un timide sourire vient éclairer mon visage apeuré, pas de larmes, pas de cris intérieurs, seule de la musique, quelques rires devant une série américaine et un peu de fumée, évidemment. Une fois de plus je réécoute Tabarly de Yann Tiersen parce que cette musique uniquement m'aide à trouver les mots justes, elle est synonyme d'un océan orageux, de vagues immenses, destructrices, se déferlant sur une côte innocente et tranquille. Elle évoque une mer déchaînée, les bourrasques de l'ouragan, l'indécision d'une eau agitée et meurtrière, le voyage, la fuite, l'impossibilité..Toutes ces choses qui sont miroir de mon esprit en ces instants. Je n'entends plus seulement le tapotitapotac du clavier, mais ces accords de piano, violons, orchestrés à merveille, raisonnant à la perfection avec chacun de mes mots, bien que je n'y connaisse absolument rien au solfège, cela m'enchante et me berce tendrement, sereinement, c'est étrange mais bienvenu, je crois.

Et la nouvelle venue d'un enfant, c'est bizarre. Je ne parviens pas à m'y faire. Qu'est-ce j'aurais à lui raconter ? 19 ans d'écart avec..Il/elle jouera avec mes gamins pendant les vacances, dans ma petite maison alors que j'aurais déjà un mari (qui sait..) et un petit quotidien déjà bien plan-plan..Je ne peux y croire ou m'y faire..



A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures

- Invictus.


Out of the night that covers me,

Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.


William Ernest Henley, 1875.

vendredi 15 janvier 2010

- Dis moi ce que t'as à perdre ? Rien !


Les gens m'appellent C.R.A.F.T : Can't Remember A Fucking Thing.


Aujourd'hui c'était Mr Nobody avec le charmant Jared Leto. Un excellent moment de rêve, où on plane loin de tout, on laisse en entrant dans la salle nos soucis, nos prises de tête, et on se laisse enfin aller, en compagnie d'une masse de spectateurs inconnus, avides d'ailleurs, tout comme moi. Alors on s'abandonne aux musiques, aux couleurs, à cette incompréhension, aux récits entremêlés, complexes, à la beauté, à la poésie de la voix off, ces phrases qui me restent en mémoire, malgré moi. Un melting-pot de films déjà vus : un peu de Big Fish, de 2046, de Little Miss Sunshine, un soupçon de L'effet papillon aussi. Mais tous mixés, ces films sont encore plus délicieux. Jared Leto, rôle qui le change d'un toxico ou du frère d'un trafiquant d'armes, et son regard d'un bleu translucide, dérangeant parfois, forment à eux deux un duo d'exception, dans une fable tout à fait capillotractée dont on ne ressort pas indemme. Magique. En gros, un gamin est sur le quai d'une gare et il doit choisir entre partir avec sa mère ou rester avec son père. Le simple fait de devoir choisir le tue à petit feu, alors il décide de ne jamais rien choisir. Le film est le miroir des vies qu'il aurait vécues s'il avait fait d'infimes choix au cours de sa vie, depuis cet épisode de la gare. Touchant. Réaliste. Le meilleur coup aux échecs est celui de ne pas jouer. Exact.

Après la séance, dans le tram, j'avais cette sensation d'être perdue, de ne pas être à ma place. Anna me ressemblait tellement...Un tas de choses m'a traversé l'esprit : les rencontres tout d'abord. L'inconnu dans le tram, Léo, David, les deux filles qui ne nous ont finalement pas suivis, l'époux d'Halloween, cette drôle de fille à la fac, Paul, Pascal, Hugo, les anglaises, Sami, Sad du scooter, Manou, Grégoire (ou Grégory, je ne sais plus mais il m'a sauvé du coma..je ne l'ai jamais remercié..), un tas de personne..C'est étrange le souvenir qu'on peut en garder et le désir interdit de vouloir les recroiser rien qu'une fois, et se permettre enfin de croire au hasard sans que cela soit totalement idiot.

Puis je repensais aussi à cette soirée hier. Un seul mot : imbécile.

Y'avait aussi ce que j'ai dis à Alban, ce que je rêvais de faire un jour : danser sur l'aile d'un avion comme dans le clip d'O-Zone, tourner une scène de film où il faudrait que je crise et que je casse tout autour de moi, se faire passer pour une autre devant les gens avec des pancartes qui attendent aux aéroports..etc etc.

J'ai appris à faire semblant, à me mordre les lèvres jusqu'au sang pour ne rien dire, quand elle pleure sur mon épaule pour la même raison qui me pousse à m'enfermer et à écrire encore et encore dans le carnet orange. A l'heure qu'il est, je réalise enfin ce qui va arriver, on n'aura pas le choix plus longtemps. C'est comme ça, pardonne moi si je fais un faux pas..

Quand on retient sa respiration, le temps stoppe sa course. Et je me consume à l'image et à la même vitesse que les cendres rougeâtres dont j'inhale la fumée nauséeuse. Doucement, lentement mais sûrement..Et ce rêve étrange hier soir, je tremblais, pire qu'une feuille mais je ne pouvais bouger aucun de mes membres de ma propre volonté. Je ne sais toujours pas si cela a été réellement un rêve ou non..Je me suis écroulée par-terre, tombant de mon lit, hésitant à crier, appeler à l'aide, et c'est cette personne en premier qui m'est venue à l'idée de prévenir. Crise de somnambulisme, je ne sais pas. Mais en me levant ce matin, j'étais terrifiée. Cette nuit-là j'ai cru mourir. Ce n'était pas un rêve, cela s'est réellement passé.

L'unique chose que je maîtrise encore pas trop mal aujourd'hui est la suivante : mon silence.

samedi 9 janvier 2010

- Allez vidons nos bières pour les voleurs des rues / Finir tous dans la terre mon Dieu quel déconvenu.


Elle avait un don. Elle arrivait à faire un film de sa propre vie et à regarder de l'extérieur les évènements se dérouler. Mais ce n'était pas elle dans le film. C'était une jeune fille qui lui ressemblait traits pour traits. Etait-elle cette fugueuse qui partait avec tous ces biens dans un vieux sac à dos éminé ou était-ce le fantasme de sa propre fugue en autostop sur une route déserte ? Un camion ralentie, dont les feux avants révélèrent la jeune fille. Mais après l'avoir regardé, le conducteur accéléra et s'enfuit à toute vitesse. La poussière qui vola était si opaque que la jeune fille toussa violemment, ce qui l'empêcha d'avoir le plaisir de l'injurier.


[I know who killed me]

(Neige.)

Parfois on se coupe, c'est la vie.

jeudi 7 janvier 2010

- Si tu ne m'avais pas fait faux bond, tu aurais fini mes chansons.

Du haut de ses huit ans c'est lui qui approuve "C'est beau les souvenirs non ?!", comme une certitude, une évidence, une logique implacable. Alors j'ai souris bêtement à ce gamin, encore trop jeune pour tout comprendre, lui qui n'a pas encore appris à acquiescer quoi qu'il arrive, à rire juste quand il le faut. Je l'ai regardé tendrement ce p'tit frère blondinet et je lui ai répondu un énorme mensonge, en chuchotant presque : "Oui, ils ne peuvent être que beaux les souvenirs". Et comme le font les enfants, ils nous regardent avec de grands yeux écarquillés, le temps d'assimiler (ou pas) notre jolie phrase (ou comprennent-ils l'énormité du mensonge ?), puis passent si rapidement à autre chose. Quelle chance ils ont. Et le second qui pense déjà aux filles et qui les juge physiquement, si elles sont blondes, brunes, rousses..à dix ans. En même temps, je m'aperçois qu'on ne grandit pas tant que ça, les pots de crême deviennent des engins volants, on se cuisine des tartines de gruyère-moutarde et on reproduit le dessin animé La route d'Eldorado dans son intégrale avec seulement les répliques et les chansons.

Puis le lendemain cette vieille rencontre ne me souhaitant que du bonheur, espérant que je réussisse et se souvenant d'un insignifiant détail "Au brevet tu m'as dis - Quand je commence à écrire, je ne peux pas m'arrêter ! - ça je m'en souviens tu vois, ça m'a vraiment marqué." Et hop il a disparu aussi vite qu'il avait surgit de nulle part. Comme pour me rappeler à l'ordre.

Et je n'ai goût qu'à ces petites choses auxquelles les gens ne font attention qu'à partir du moment où il y a un groupe Facebook qui se crée pour en parler, et là ils font "Ah ouai c'est vrai ça !", "Ah pas bête !", "Oh j'y avais jamais pensé !". Je ne les blâme pas, je ne suis pas une justicière.

Alors en ce moment, ma petite vie se résume à ces quelques titres : The Holiday, Sleepers, V pour Vendetta, Cinema Paradisio, The Wicker man pour les films, David Bowie, Indochine, U2, The Corrs, Tryo, Maxime Le Forestier, JJG, Raphael pour rythmer mes journées & Un début à Paris, le journal de Che Guevara, Tim Burton par Tim Burton, Hitchcock/Truffaut pour m'évader.

lundi 4 janvier 2010

- Et je sais je fume trop, Au Café je meure tous les jours.

Cinema Paradisio, avec la tendre présence du regretté Philippe Noiret. Dans le simple titre tout est dit. J'ai ris et pleuré comme une enfant devant ce film tout bonnement touchant, une ode à la nostalgie, à l'amitié, et au cinéma, en tant qu'art et divertissement. C'est poétique, tout bêtement. Et en le voyant, certains sentiments délaissés ces derniers temps m'ont submergé. Oui je vis au travers de personnages fictifs et d'histoires toutes aussi invraisemblables ou irréalistes. Et pourtant, je n'attache qu'une réelle importance à ce ressenti-là, cette sensation si chaleureuse qui me prend aux entrailles quand je m'émerveille devant une pellicule, dans une salle de cinéma, devant ma télévision ou sur mon ordinateur. Tant qu'il y a des images, un récit envoûtant, des gens attachants, ça me suffis. Et je ne vivrai que de cela, de poésie, d'écriture et de cinéma. Finalement c'est évident. Malgré la peur de mes parents ou de mes proches face à ce milieu difficile d'atteinte, j'en vivrai, car je n'ai que ça. Sinon j'arrête tout maintenant, rien n'aurait plus d'importance sans ce qui fait battre mon coeur la chamade pour de vrai. Enfin je ne me mens pas. Littérature, musique, film, voilà un bien plaisant cocktail, quoi demander de plus ? Oui le "refuge de l'imagination est un endroit bien dangereux", mais il n'y a qu'au creux de cette avalanche de sentiments que je me plais, que je vis, réellement. Peu importe si la réalité y est déformée, je me préparerai à l'affronter en temps voulu, c'est tellement plus facile ailleurs, de se réfugier, se cacher, hors d'atteinte. "Certains vont voir un psy, d'autres font du cinéma" clame Tim Burton. Je ne m'allongerai dans un divan que pour découvrir encore et encore de nouvelles formes de poésie, jamais dans un autre but. Tout simplement. C'est idiot et si idéaliste, quelle enfant je fais. Le syndrome de Peter Pan ne me laissera donc jamais ? Goûter aux petits bonheurs et s'en réjouir alors que tant de personnes grandissent et n'y prêtent plus attention. Je ne grandirai pas, même si on m'étire tous les membres. Point final.

Je vais te raconter une histoire, assieds toi. Un soir un roi donna une grande fête où toutes les princesses du royaume furent conviées. Un soldat qui montait la garde voit passer devant lui la fille du roi, dont il tombe immédiatement amoureux. Lui déclarant sa flamme, lui avouant que sans elle il n'est rien, la jeune fille est impressionnée de son courage et émerveillée de cet aveux touchant, si rare quand il est sincère. Elle lui fait promettre d'attendre sous sa fenêtre sans bouger pendant 100 jours et elle sera à lui. Le soldat va chercher une chaise et s'installe sous le balcon de sa bien-aimée. Les jours passent, le tonnerre peut gronder, la pluie tomber, le soleil taper, il ne bouge pas. Elle vérifie tous les jours qu'il est bien là, il ne bouge pas. Les gens flânent à ses côtés, le temps passe mais il demeure immobile. Les oiseaux peuvent même lui chier dessus qu'il ne bouge pas ! Il maigrit à vue d'oeil, épuisé, toutes ses forces l'ont quitté, il pleure même de faiblesse. A l'aube du 99ème jour, il prend sa chaise et s'en va. Ne me demande pas pourquoi petit, je ne sais pas.

Alors je me nourris de musiques et de mots, et ça me va. Clandestinement à la fenêtre, mes membres tremblent, j'écoute Goldman, une larme coule doucement sur ma joue un peu ronde, mais j'aime ça. Les filles aux yeux bleus sont les pires, quoi que l'on fasse on ne restera que leurs amis. Les hommes aussi, ce n'est pas nouveau. Et ce soir-là je me suis livrée, bêtement, tant pis. Quoi que..je le regrette quand même beaucoup. Je ne veux tellement pas que les choses changent, elles étaient si biens, si simples ainsi. Mais je sais que, si les évènements doivent se dérouler comme je les pressens, alors ça empirera. Je les supplierai de m'abandonner dans un coin pour vivre leur petit bonheur, après tout il paraît que l'on doit être heureux du sourire de ses amis. Facile à dire. Ce sera le cas, bien sûr, mais ce sera dur à surmonter, je m'y prépare déjà.

Je ne veux plus t'entendre parler, seulement entendre parler de toi. Comme cela serait facile de prononcer ces mots et de puiser la force nécessaire pour se détacher, oublier, accepter une distance et s'y tenir. Alors oui j'ai écouté et traduit les paroles de la chanson Help! des Beatles, et j'ai bien compris ce que tu tentais de me dire, qu'on avance pas tout seul, qu'il faut parler, se confier aux autres pour laisser derrière soi toutes ces choses qui nous courbent le dos. Mais je ne parlerai pas de moi, non. J'ai si honte. Peut-être devrais-je être davantage brusquée par ce genre de conversation, je ne sais pas.

Ce que pensent les gens de toi, tu t'en fais une montagne effrayante tout simplement parce que tu fais en sorte que personne ne puisse percer la carapace.
Exactement. Et il faut une sacrée hache pour la percer cette carapace, crois-moi.

samedi 2 janvier 2010

- It's something you can lose.

> On New Year's day.

De vagues souvenirs, trop vagues pour dire que j'en ai autant profité. Mais c'était BON. Tellement bon de voir ces gens que j'aime tant réunis ensemble, de plus chez moi. Les sourires, la musique, les embrassades, les accolades, cette joie en bouteille, partagée et finalement plus vraie que nature. Enfin pouvoir baisser les bras et lâcher tout ce qui me pesait sur le dos, se laisser aller, insouciante, inconsciente, rire pour un rien, danser, boire, fumer un peu aussi, profiter à fond de ces personnes-là. Trop de mots pour rien, impossible que ceux-ci soient assez minutieux, assez justes pour décrire le Bonheur d'hier & le sentiment d'abandon et la morosité d'aujourd'hui. Les lendemains sont invivables, je suis encore Hier et j'aime cela, beaucoup trop.

Le lendemain de la Nostalgie souriante et du regret aussi. Terrible peur d'en avoir trop dis, trop fait ou de ne pas avoir justement profité du fait d'avoir enfin une excuse pour cracher toutes ces choses qui m'empêchent de respirer. Je ne joue pas la comédie, je ne sais pas, je ne me souviens plus. J'espère être excusée et quelque peu comprise aussi.

We used to say that we were brother and sister / We used to think nothing was every bitter [...] We used to play all the games where no one's the winner / Today I break my promises.

C'est surtout cette pitoyable excuse du Nouvel An pour avoir fait ça, minable.