Du haut de ses huit ans c'est lui qui approuve "C'est beau les souvenirs non ?!", comme une certitude, une évidence, une logique implacable. Alors j'ai souris bêtement à ce gamin, encore trop jeune pour tout comprendre, lui qui n'a pas encore appris à acquiescer quoi qu'il arrive, à rire juste quand il le faut. Je l'ai regardé tendrement ce p'tit frère blondinet et je lui ai répondu un énorme mensonge, en chuchotant presque : "Oui, ils ne peuvent être que beaux les souvenirs". Et comme le font les enfants, ils nous regardent avec de grands yeux écarquillés, le temps d'assimiler (ou pas) notre jolie phrase (ou comprennent-ils l'énormité du mensonge ?), puis passent si rapidement à autre chose. Quelle chance ils ont. Et le second qui pense déjà aux filles et qui les juge physiquement, si elles sont blondes, brunes, rousses..à dix ans. En même temps, je m'aperçois qu'on ne grandit pas tant que ça, les pots de crême deviennent des engins volants, on se cuisine des tartines de gruyère-moutarde et on reproduit le dessin animé La route d'Eldorado dans son intégrale avec seulement les répliques et les chansons.
Puis le lendemain cette vieille rencontre ne me souhaitant que du bonheur, espérant que je réussisse et se souvenant d'un insignifiant détail "Au brevet tu m'as dis - Quand je commence à écrire, je ne peux pas m'arrêter ! - ça je m'en souviens tu vois, ça m'a vraiment marqué." Et hop il a disparu aussi vite qu'il avait surgit de nulle part. Comme pour me rappeler à l'ordre.
Et je n'ai goût qu'à ces petites choses auxquelles les gens ne font attention qu'à partir du moment où il y a un groupe Facebook qui se crée pour en parler, et là ils font "Ah ouai c'est vrai ça !", "Ah pas bête !", "Oh j'y avais jamais pensé !". Je ne les blâme pas, je ne suis pas une justicière.
Alors en ce moment, ma petite vie se résume à ces quelques titres : The Holiday, Sleepers, V pour Vendetta, Cinema Paradisio, The Wicker man pour les films, David Bowie, Indochine, U2, The Corrs, Tryo, Maxime Le Forestier, JJG, Raphael pour rythmer mes journées & Un début à Paris, le journal de Che Guevara, Tim Burton par Tim Burton, Hitchcock/Truffaut pour m'évader.
Puis le lendemain cette vieille rencontre ne me souhaitant que du bonheur, espérant que je réussisse et se souvenant d'un insignifiant détail "Au brevet tu m'as dis - Quand je commence à écrire, je ne peux pas m'arrêter ! - ça je m'en souviens tu vois, ça m'a vraiment marqué." Et hop il a disparu aussi vite qu'il avait surgit de nulle part. Comme pour me rappeler à l'ordre.
Et je n'ai goût qu'à ces petites choses auxquelles les gens ne font attention qu'à partir du moment où il y a un groupe Facebook qui se crée pour en parler, et là ils font "Ah ouai c'est vrai ça !", "Ah pas bête !", "Oh j'y avais jamais pensé !". Je ne les blâme pas, je ne suis pas une justicière.
Alors en ce moment, ma petite vie se résume à ces quelques titres : The Holiday, Sleepers, V pour Vendetta, Cinema Paradisio, The Wicker man pour les films, David Bowie, Indochine, U2, The Corrs, Tryo, Maxime Le Forestier, JJG, Raphael pour rythmer mes journées & Un début à Paris, le journal de Che Guevara, Tim Burton par Tim Burton, Hitchcock/Truffaut pour m'évader.
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