Je suis finalement angoissée d'écrire ici, vaut mieux arrêter, ce n'est pas une bonne idée de s'exposer en ce lieu. Même si c'est plus lâche, je préfère m'absenter, creuser un trou profond et tout jeter dedans, même si je ne parviens pas à le boucher de mes propres mains tant pis, c'est mieux comme ça.
Parfois on a la sensation qu'une chanson est écrite pour nous, la voilà : http://www.youtube.com/watch?v=3ozJ7jRtOos&feature=related. Tout y est dit, ou presque. Comme si je me voyais de l'extérieur en laissant ses mots me hanter.
Alors si t'as encore envie de pleurer, et si tu veux tomber à genoux pour prier, je prierai avec toi ces dieux que je déteste, pour que tu restes, pour que tu restes, pour que tu restes.
Non le ciel ne me tombe pas sur la tête, non je ne suis pas une petite fille malheureuse mais oui par-contre je suis bien trop sensible, nostalgique et mélancolique. Alors peut-être que j'attache trop d'importances aux évènements, et qu'ils me rendent malade malgré moi, sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Je n'aime pas ça.
Et puis cette gamine qui grandit trop vite à mon goût, j'ai peur pour elle, ça ne me rassure pas de la voir prendre le large aussi vite alors que moi-même je suis toujours aussi terrifiée de sauter dans le vide. Je m'inquiète mais je ne peux rien faire à part la laisser filer entre mes doigts.
En discutant avec une amie, la réalité me frappe en pleine face, quelle idiote j'ai été bon sang ! On ne devrait pas autant s'attacher, pourtant quelque part, il le fallait je crois. Mais je ne veux pas, je ne veux pas tomber aussi bas que ces années-là. Mon humeur est la pire des montagnes russes, c'est infernal à vivre. Tout peut basculer d'une seconde à l'autre, sans que je maîtrise quelque chose. Je déteste ça. Mais je la vois arriver, maligne et sournoise, doucement, elle se profile à l'horizon, la garce. C'est injuste. Je ne devrais pas, mais c'est comme ça. Je m'excuse une centième fois s'il le faut, ça ne sera même pas assez. J'en ai besoin, c'est devenu presque une drogue, une drogue bien sanglante finalement. Je hais ça, c'est plus fort que moi, c'est la seule éclaircie que j'ai trouvé, même si vous ne la comprenez pas, tant pis. Je baisse les bras, incapable, et je me laisse aller à cette bienfaitrice qui fait naître les larmes et les cicatrices. Stop. Mais pas de quoi s'affoler ou s'inquiéter, rien n'est devenu plus normal aujourd'hui. Désolé.
Pardonne-moi si je m'égare mais tout me fait peur ce soir, le temps d'apprendre, le temps d'aimer, faut tout rendre, tout laisser. A qui tu vas faire croire que t'es au bout d'la route, que tu lâches, que tu doutes, que ton corps te dégoûtes, pas à moi. J'entends ton cœur qui bat, c'est plus fort, plus fort que ça. Lâche pas, t'es plus fort que ça, pars pas, pars pas.
Parfois on a la sensation qu'une chanson est écrite pour nous, la voilà : http://www.youtube.com/watch?v=3ozJ7jRtOos&feature=related. Tout y est dit, ou presque. Comme si je me voyais de l'extérieur en laissant ses mots me hanter.
Alors si t'as encore envie de pleurer, et si tu veux tomber à genoux pour prier, je prierai avec toi ces dieux que je déteste, pour que tu restes, pour que tu restes, pour que tu restes.
Non le ciel ne me tombe pas sur la tête, non je ne suis pas une petite fille malheureuse mais oui par-contre je suis bien trop sensible, nostalgique et mélancolique. Alors peut-être que j'attache trop d'importances aux évènements, et qu'ils me rendent malade malgré moi, sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Je n'aime pas ça.
Et puis cette gamine qui grandit trop vite à mon goût, j'ai peur pour elle, ça ne me rassure pas de la voir prendre le large aussi vite alors que moi-même je suis toujours aussi terrifiée de sauter dans le vide. Je m'inquiète mais je ne peux rien faire à part la laisser filer entre mes doigts.
En discutant avec une amie, la réalité me frappe en pleine face, quelle idiote j'ai été bon sang ! On ne devrait pas autant s'attacher, pourtant quelque part, il le fallait je crois. Mais je ne veux pas, je ne veux pas tomber aussi bas que ces années-là. Mon humeur est la pire des montagnes russes, c'est infernal à vivre. Tout peut basculer d'une seconde à l'autre, sans que je maîtrise quelque chose. Je déteste ça. Mais je la vois arriver, maligne et sournoise, doucement, elle se profile à l'horizon, la garce. C'est injuste. Je ne devrais pas, mais c'est comme ça. Je m'excuse une centième fois s'il le faut, ça ne sera même pas assez. J'en ai besoin, c'est devenu presque une drogue, une drogue bien sanglante finalement. Je hais ça, c'est plus fort que moi, c'est la seule éclaircie que j'ai trouvé, même si vous ne la comprenez pas, tant pis. Je baisse les bras, incapable, et je me laisse aller à cette bienfaitrice qui fait naître les larmes et les cicatrices. Stop. Mais pas de quoi s'affoler ou s'inquiéter, rien n'est devenu plus normal aujourd'hui. Désolé.
Pardonne-moi si je m'égare mais tout me fait peur ce soir, le temps d'apprendre, le temps d'aimer, faut tout rendre, tout laisser. A qui tu vas faire croire que t'es au bout d'la route, que tu lâches, que tu doutes, que ton corps te dégoûtes, pas à moi. J'entends ton cœur qui bat, c'est plus fort, plus fort que ça. Lâche pas, t'es plus fort que ça, pars pas, pars pas.
Rassure-toi j'ai un parachute.
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